Interview Mme ROMO

Nom de la conférencière : ROMO

Prénom : Lucia

Profession : Psychologue clinicienne et professeure de psychologie

Thème de la conférence : Symposium « TCC des addictions » avec M. GRAZIANI P. et Mme SGARD F.

 

  • Présentez-vous (parcours, pratique des TCC, ouvrage notable)

Mme ROMO arrive en France en 1989  dans le cadre du programme Erasmus. Elle soutient une thèse en pédopsychiatrie puis intègre le service de psychiatrie adulte de l’hôpital de Colombes  En 1995 Mme ROMO débute alors son travail sur le thème des addictions et plus particulièrement des addictions sans substances..

Mme ROMO est enseignante à l’Université Paris Nanterre depuis 2005 et actuellement. Elle a une activité de recherche et clinique à l’hôpital Ste Anne.

Mme ROMO insiste sur le fait que les psychologues hospitaliers devraient pouvoir être libres d’effectuer des recherches tout en conservant leur poste dans l’institution. De même, elle souhaite que leurs spécialités et spécificités des psychologues soient reconnues dans les différentes institutions .

  • Présenter l’idée centrale de votre intervention (le point clé/le concept fort/la thèse originale)

Mme ROMO présentera une communication sur le thème de jeu pathologique dans sa globalité (jeux d’argent et de hasard, en lieu de jeu, casino, sur internet etc.).

Le jeu pathologique sera abordé en tant que modèle d’addiction sans substances.

Actuellement, les recherches se centrent beaucoup sur les addictions avec substances tandis que les addictions sans substances sont méconnues et font l’objet d’un nombre d’études et de protocoles de recherche restreints (par exemple : il n’y a pas souvent de consensus sur les méthodes d’évaluation de ces comportements).

La communication présentera donc les outils d’évaluation, les similarités avec les autres types d’addictions ainsi que les programmes de prise en charge.

  • Qu’est ce qui vous a conduit à travailler sur ce sujet (dans votre pratique, vos recherches…)?

De part son activité de psychologue en centre hospitalier, Mme ROMO a côtoyé des pionniers dans la prise en charge des addictions sans substances (les professeurs Adès, Gorwood et Lejoyeux, notamment).

Recevoir des personnes souffrant d’addictions sans substances l’a poussée à travailler sur ce sujet et à développer des réseaux avec d’autres chercheurs

 

  • Qu’apportera votre communication aux praticiens dans leur compréhension du problème / l’évolution de leur pratique ?

Mme ROMO espère que sa communication permettra aux praticiens de s’interroger sur leurs pratiques. Son objectif est que les thérapeutes acquièrent le réflexe de questionner leurs patients sur d’éventuelles addictions sans substances et qu’ils explorent les dimensions de la personnalité ainsi que les facteurs de protection associés à ces pathologies.

De plus, elle souhaite apporter de nouveaux outils thérapeutiques aux praticiens.

 

5) Si vous n’aviez qu’un mot pour encourager le public à venir aux JRTCC 2017 de Dijon, quel serait ce mot?

« Articuler à tout moment la clinique et la recherche»